le flou

2 janvier 2009 § Poster un commentaire

Le ciel est bleu sur Paris, et ce matin il neigeait presque pour la peine.

Quelle curieuse affaire que la distance géographique : contraste d’odeurs, de la musique des voix, d’une Histoire ignorée, avec ses contradictions. Et comme les jeux de regard au-dessus des tables, ici maintenant où je travaille, sont significatifs d’une distance immatérielle (incalculable). Je suis fascinée, obsédée par ce qui ne se calcule pas.* L’ennui s’installe quand je deviens si habituée à un état de chose qu’il me devient possible de tirer de lui des lois quasiment infaillibles.

Par chance il y a la capacité de désobéissance.

*Il me semble que c’est de cette fascination que m’est venu le goût des livres.

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Méta

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