Montagnes russes

24 janvier 2007 § Poster un commentaire


Je ne sais pas pour les autres exilés, mais parfois il me vient des envies soudaines, des moments furtifs où tout semble s’éclairer, où j’ai le sentiment de mettre le doigt sur ce que je désire vraiment vivre. Comme si enfin je savais ce que je veux faire quand je serai grande, comme si je découvrais la clé. Du genre : Voilà, c’est ça, je veux une vie très simple, un boulot très simple, une voiture, une maison où j’ai la paix, loin de la ville, dans mon pays où les contacts humains sont pour moi si simples, etc.

Une heure après j’aurai plus de lucidité, et je me rendrai compte que ça ne me suffirait pas. Que je suis ici parce que j’ai besoin d’éprouver autre chose, que j’ai besoin de plus d’intensité ou de je ne sais quoi, d’un challenge.

Une heure après je me dirai que ce challenge, je ne veux plus. Que je suis trop fatiguée. Que j’ai besoin de me poser.

Ainsi de suite.

Une sorte de montagne russe.
Où le courage alterne avec la poltronnerie.

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Méta

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