horloge maraîchère
7 septembre 2007 § 3 Commentaires
Besoin de verdure et de sentir les saisons. Elles sont moins marquées là où je suis et c’est curieux. Comme si le temps était arrêté, alors qu’en même temps, tout tourne si vite dans la ville.
Saisons marquées par toutes ces variétés de fruits et de légumes. Ici on cuisine selon elles, les saisons. Les marques du temps qui passe se trouvent au marché. Dans un an, quand ce sera le retour des petits artichauts frais, je me souviendrai de ce septembre dernier.
Ici, tout est disponible presque tout le temps. Le retour des saisons est marqué par la variation du prix des tomates. Il y a aussi la levée de l’interdiction de stationnement dans les rues. Il y a deux saisons : l’été sale et l’hiver sale. C’est la grande ville nord-américaine.Salut là
Eh ben je l’aime, c’te grande ville. Avec ses allées d’arbres et l’odeur des feuilles mortes d’octobre. Ici les grandes feuilles de platane tombent vertes en faisant flac. On glisse en marchant dessus parce qu’il pleut tout le temps.Snif.
Il y a aussi les pigeons violets violents dont parle Cingria. Est-ce que ça fait partie de l’amour de la ville?Pour ce qui me concerne: les vieux films, les vieilles épiceries, l’amusante fierté historique affichée à tous les coins de rue comme une cocarde de 14 juillet, un peu ridicule, les comptoirs et ceux qui s’y tiennent debout, le vin au verre, les cinq A de l’andouillette aussi importants que le certificat de la Joconde, le gris, et des beaux souvenirs d’une autre ville en Amérique si différente, où l’on achète des bagels dans 36 langues.