silhouette 602
21 décembre 2007 § 2 Commentaires
Le soir venu, il ferma la porte de sa boutique et courut en haut comme s’il allait voir une opérette. (Kafka)
Il s’agissait pourtant de la chienne-louve qui avait mis bas. Depuis une dizaine de jours il y grimpait souvent. Les marches craquaient, passaient près de céder. L’animale l’attendait.
Puis il redescendait remplir le caisson du poêle. Absorbé par cette tâche. Contraste : le froid derrière son dos et la lumière chaude brûlant son visage le fascinait à chaque fois, depuis le tout début de ses nuits d’hiver (qui remontait à des décennies). Lorsque la boutique lui permettait mal de survivre, devait sucer un morceau de sucre en craquant ses allumettes. Se grattait la tête en faisant des boules de papier de ces vieux journaux. S’asseyait le temps de s’assurer de la bonne marche des flammes, puis remontait aux louveteaux. Et qu’importe si des clients retardataires et frileux venaient frapper après la fermeture : il n’avait jamais été sensible à ces manifestations pathétiques et préférait garder pour lui ce qui lui restait de ses fromages et de son pain sec, et sans sel.
Bienvenue sur WordPress. J’y suis aussi, bien que j’aie mon propre hébergeur. Je trouve ça mieux que Dotclear (précédent moteur) ou Blogspot. Je suis certain que tu as choisi ce thème UNIQUEMENT pour son nom… Je t’écris bientôt, notamment sur la tempête. Si je lambine trop, joyeux Noël et bonne année. À bientôt
Je l’ai élu pour sa sobriété mais je ne suis pas sûre d’avoir fait un bon choix… Je n’arrive pas à me débarrasser de certains éléments et l’anglais utilisé ne me réjouit pas trop. Enfin.
Merci, joyeux Noël à toi aussi