notes obliques

« Onze écrivain.es nous convient sur les terres qu’ielles ont choisi de fouler à cœur nu. Onze lettres pour défier la distance inhérente à l’exil, pour sentir la présence, bien que muette, de l’autre à qui l’on adresse un dernier mot d’amour, une déclaration d’ennui ou la promesse d’un retour au pays. Onze lettres pour habiter son territoire. »

Le 10 août paraissait au Québec l’ouvrage collectif Prendre pays, aux éditions du Quartz, auquel j’ai contribué avec En trois lettres, un texte adressé à Kyo et aux amours perdus.

Bientôt disponible en France.

Début de retour à la vie : À l’invitation de Littérature, etc. et pour le lancement de la série Faire des histoires, j’ai pu mener un atelier auprès des collégiennes et collégiens de Tergnier (Aisne) en mai dernier. Merci à eux pour leur belle participation (malgré le port du masque !) ainsi qu’à la médiathèque L’Oiseau lire pour son accueil.

Pour le numéro XXI de la revue Fixxion, intitulé Fictions et pouvoirs, j’ai eu la chance de discuter de mon travail avec Julien Lefort-Favreau. On trouve à sa suite un très beau texte d’Emmanuel Bouju sur Forêt contraire.

Tout le sommaire est ici.

Préparer cette séance des Parleuses sur Hélène Monette fut le plus beau prétexte pour aborder ces matières qui me tiennent à cœur – et me tiennent solide : la langue impropre, la pluridisciplinarité, le collectif, la sauvagerie, l’ordinaire, le pouvoir, la sororité… et l’occasion de citer d’autres autrices aimées. Merci à la formidable équipe de Littérature, etc. !

On trouve le podcast de la séance ici.

En librairie au Québec le 19 février 2020, La nuit sauve dans la « série P » des éditions Héliotrope. Je remercie toute l’équipe !

Ce fut une belle rencontre dans la toute jeune librairie Au saut du livre, à Joigny (Bourgogne), autour de La nuit sauve et des romans précédents. Merci au public présent et à Christophe Marie pour l’invitation et la conversation inspirante !

«Le Démiurge, dit mon père, n’a pas eu le monopole de la création : la création est le privilège de tous les esprits. La matière possède une fécondité infinie, une force inépuisable et en même temps une puissance de séduction qui nous pousse à la modeler. Dans les profondeurs de la matière se dessinent des sourires imprécis, des conflits se nouent, des formes ébauchées se condensent. Elle ondoie tout entière de possibilités inachevées qui la traversent de frissons vagues.»
Bruno Schulz, extrait du «Traité des mannequins ou la seconde Genèse» trad. Georges Sidre (dans Les Boutiques de cannelle)

Dans le cadre d’un cycle de conférences littéraires organisées par Isabella Orlando à la médiathèque d’Issy-les-Moulineaux, le 28 janvier dernier j’ai eu le plaisir de présenter l’auteur Bruno Schulz.

La nuit sauve est dans la sélection du Prix littéraire des lycéens, apprentis et stagiaires de la région Île-de-France (Seine-et-Marne) en compagnie de Pascal Bresson, Hervé Duphot, Éric Faye, Céline Minard et Carole Zalberg : l’occasion de rencontrer les participantes et participants lors d’un forum le 12 décembre dernier au théâtre de Chelles, aux côtés de Carole Zalberg et Éric Faye, et ce malgré la grève… Organisatrices, organisateurs, élèves et modérateur dévoués, merci encore !

Un compte rendu de la rencontre ici : https://www.ecst.org/prix-litteraires-des-lyceens-de-la-region-ile-de-france/

Et pour mlus d’informations sur le prix : https://www.iledefrance.fr/la-selection-des-livres-du-prix-litteraire-des-lyceens-2019-2020

Pour une intervention en partage avec l’autrice Nicole Caligaris et à l’invitation de l’Institut universitaire de France, j’ai eu le plaisir de participer à trois jours de séminaire à la Villa Finaly (Florence, Italie), autour de «La propriété de l’impropre. Faux et appropriation». Le séminaire était organisé par l’IuF dans le cadre de son programme : Littérature à crédit. Roman européen contemporain et paradigme fiduciaire.

Les 4 et 5 octobre j’aurai l’occasion de rencontrer les lycéennes et lycéens du Pays d’Opale et le public des médiathèques de Bazinghen et de Guînes, dans les Hauts-de-France, pour des ateliers et discussions autour de La Nuit sauve (Verticales, 2019) et de Plans sauvages (L’Oie de Cravan, 2016).

Puis on se retrouve à Lille le dimanche 20 octobre (15 heures), lors du week-end de clôture du festival, pour une lecture de La Nuit sauve. Je serai accompagnée par le comédien Sylvain Pottiez (mise en scène Fanny Bayard). Une discussion avec Milady Renoir suivra.

Merci à Aurélie Olivier ainsi qu’à toute l’équipe du festival Littérature, etc. !