Du seuil de l’atelier: un renversement
2 juin 2016 § Poster un commentaire
Pour lire le texte de ma conférence donnée le 11 avril dernier à Montréal, à l’invitation du centre Figura, cliquer deux fois sur ce lien:
note 348
14 avril 2014 § Poster un commentaire
fumées
16 mai 2011 § Poster un commentaire
Chercher sa nécessité.
Il y a pourtant des moments où c’est si clair. Où le but n’est plus un obstacle, parce qu’il n’est pas important.
Drôle de troquet où j’étais seule, pas de clients. Odeur frappante à l’arrivée : un mélange cigarette-transpiration-alcool qui m’a rappelé le manteau trouvé à l’Atelier du chômeur de Lévis en 1999, pour l’hiver : une canadienne pour homme, gris souris, à repriser.
un petit oui, un grand non*
29 novembre 2010 § Poster un commentaire
Le chantier me dépasse, eh ben tant mieux.
C’est l’hiver à Paris, sans la neige, le froid y transperce autant qu’à Montréal, année après année, pour une raison que je ne m’explique pas. Une sorte de novembre montréalais, bien glacial et humide, qui durerait des mois. Pour la neige, on ira à Berlin dans deux semaines.
La montée de la droite (et du salaire des pdg…), dans une grande partie de l’Occident, est désespérante. Chercher à canaliser cette énergie pour fabriquer, y trouver matière à fiction, dénoncer implicitement, fabriquer, coûte que coûte, ajouter sa pierre à l’édifice, même chambranlant, avaler tout ça (comme George Grosz*), le recracher en colère de mots, implicite.
corps sans sujet
13 juin 2010 § Poster un commentaire
Je n’écris pas sur ce que je connais, estimant que je ne connais pas grand chose. J’écris sur ce qui m’intéresse.
En somme, j’écris pour connaître.
Je suis tombée sur cette phrase de Jacques Brault, dans un texte du recueil La Poussière du chemin, où il cherche, je crois, à définir la littérature québécoise : “Sans héritage et sans possession, nous sommes condamnés à l’invention.”
Je me sens condamnée à l’invention pour connaître.
Ma langue est fragile. Je la soigne par amour, et non par « maniérisme ». J’aime la distordre et la rendre imprenable par la poésie, paradoxalement, c’est une façon de me l’approprier, d’en faire mon instrument. C’est la seule façon que je connaisse et peut-être la seule qui m’intéresse.
“C’était du langage, du langage jouissant tout seul, du corps sans sujet.” Régine Robin, La Québécoite