intranquillité
8 juillet 2007 § Poster un commentaire
Elle me fait oublier le bois, l’écume de la cascade, me rappelle mes racines malades, tout ce qu’il ne faut pas être. J’ai un creux dans le corps. Pourtant il faut rire : c’est les vacances.
Je voudrais m’accrocher à ces orchidées indigènes aperçues par dizaines, me suspendre à leur gorge rose. Me réfugier dans la musique. Où est la maison, où est le noyau ?
Pessoa est un compagnon. Je comprends qu’il se soit fait à la fois innombrable et invisible.