escale

30 août 2011 § 1 commentaire

 

On dit des voix parallèles qu’elles ne se toucheront jamais. Il suffit de se regarder en oubliant de s’atteindre, de ne pas tendre le bras, les doigts. Ils nous écorcheraient. À cause de la vitesse, à cause des ongles.

Ou alors, si on y tient. S’il faut vraiment se toucher, s’il faut que nos chemins se croisent par nos bras étirés. Il faudra ralentir, puis s’immobiliser, pour ne pas se blesser. On cessera d’avancer.

C’est marche ou crève, on dit. C’est marche seul ou crève à plusieurs.

 

§ Une réponse à escale

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Qu’est-ce que ceci ?

Vous lisez actuellement escale à notes obliques.

Méta

%d blogueurs aiment cette page :