la faille

18 juin 2012 § Poster un commentaire

 

À gauche, la porte entrouverte, une brèche par laquelle fuit la lumière pour s’avancer vers le lit où je me trouve encore. À ma droite immédiate, en quatre planches de pin au verni mal appliqué, la table de chevet semblable à des milliers d’autres, à monter soi-même. De la jeune poussière mêlée à de l’ancienne, plusieurs fois déplacée, selon le livre qu’on regarde. Sur la tablette du dessous, ce qui rassure et rappelle de bons souvenirs : des livres amis n’exigeant rien d’autre qu’un regard en coin de temps en temps. Sur le dessus, ceux-là ne sont pas davantage exigeants (bien que). Il s’agit plutôt de réclamer d’eux quelque chose, tous les soirs ou toutes les nuits, qui donnerait rêvasserie à foison.

 

 

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