maison de la poésie de Paris – janvier 2018
24 août 2018 § 1 commentaire
« Ces dettes qui nous relient »
À l’invitation d’Emmanuel Bouju, table ronde animée par Vincent Message, avec Noémi Lefebvre, Thomas Clerc et Mazarine Pingeot.
Le texte de commande lu lors de cet événement, À bras-le-corps, une histoire de crédit, suite à sa présentation à Londres en mai, est à paraître en anglais (traduit par Jacob Siefring) dans la revue britannique Hotel.
Extrait du programme :
Dans un contexte d’accroissement des inégalités et de crise écologique, la dette est à la fois ce qui vient limiter le pouvoir d’action du politique, l’horizon menaçant qui justifie le maintien de l’orthodoxie financière, et ce qui vient faire pression sur les individus jusqu’à détruire leur liberté d’agir. Les États doivent-ils se sentir tenus de rembourser leurs dettes ? Quels récits de la dette peut-on mettre en circulation pour s’ouvrir à d’autres possibles ? Pour explorer ces enjeux, une première journée, le samedi 27 janvier, réunira des philosophes et théoriciens de la littérature (Frédéric Gros, Raphaëlle Guidée, Nathalie Sarthou-Lajus, Patrick Savidan) puis des écrivains auxquels ont été commandés des textes inédits sur la question (Thomas Clerc, Hélène Frédérick, Mathieu Larnaudie, Noémi Lefebvre). Aux deux tables-rondes de l’après-midi succédera une soirée de lectures.
L’événement est organisé par Emmanuel Bouju, Vincent Message et Mazarine Pingeot, avec le soutien du programme « Littérature à crédit » de l’Institut universitaire de France, de l’université Rennes II et de l’université Paris 8 Saint-Denis. La deuxième journée de Ces dettes qui nous relient aura lieu le samedi 24 mars.
[…] animée par Emmanuel Bouju. Le texte déjà présenté à la Maison de la poésie de Paris en janvier, À bras-le-corps, une histoire de crédit, a été lu dans sa version anglaise (Tooth and Nail : […]