Le malheur de la pauvreté:
18 avril 2007 § 2 Commentaires
La poésie. Maintenant qu’on habite en elle, en la ***, peut-être faudrait-il laisser couler, cesser de lutter, ne plus être contre elle, mais à même elle.
Et puis il s’agit de folie. On a toujours été à deux doigts d’elle aussi. Elle nous regarde du fond de la salle, appuyée contre le mur, dans un bar enfumé; elle était déjà là à nous guetter, dès les premiers gestes libres, à la naissance des seins. Maintenant qu’on est déracinés, elle nous observe cette fois appuyée contre la pierre d’un coude de la rue ***, dans ses habits échancrés et criards. Elle menace la beauté simple et délicate de cet ***.
De très beaux ***; je ne saurais pas tous les remplacer par un nom ou un mot. C’est peut-être aussi une façon d’être à deux doigts de quelque chose.À deux doigts de quelque chose: l’important, c’est précisément ces deux doigts, non?
Je ne suis pas d’accord avec Morton; je trouve ton texte très beau, mais les *** d’autant plus frustrants!