Perroquet sur l'avenue

6 juin 2007 § 1 commentaire


Puis il y eut ce matin-là où j’étais encore une fois en retard. Nous étions quelques uns à attendre impatiemment le car, à en voir des mirages. Un homme, un peu plus loin, arrosait son perroquet. On suffoquait, tous en moiteur, à l’exception de la bête verte, idiote, juchée sur le bras de l’homme très chic sur l’avenue, marchand de tapis. Il vaporisait de l’eau fraîche en petits jets un peu partout sur l’animal comme il aurait caressé sa maîtresse. Aussi je m’approchai et lui demandai de m’asperger, un peu. Il hésita, puis me répondit, soulagé: voilà votre autobus. J’insistai, devant ce corps étrange. Il était très large, avait les joues pleines, les mains fines, des yeux rieurs mais qui n’ont simplement pas l’habitude.

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Méta

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