costume
16 mars 2011 § 2 Commentaires
toujours il y a cette zone inatteignable dans les conversations surface et manières comptent pour essentielles et comment ne pas en être désarçonnée désarticulée comme poupée de chiffon privée de parole privée de langue de ce qu’elle est ou pourrait être ou pourrait souhaiter nommer avec les dents qu’elle a reçues qu’elle n’a pas choisies mais parole aimée parce qu’elle sait ponctuer les sonorités d’une histoire (inconnue ici) (oui cette ignorance de part et d’autre est tuante et chercher comment ne pas en être étonnée ne rapportera rien) histoire qu’ici ne se dit pas / toujours il y a ce silence déguisé en bruit (mutisme imposé) cette zone inatteignable chez l’autre crée la même zone chez soi et pas d’autre choix que de se regarder les parois de l’être comme ça éberlués sans parvenir à l’émotion qui pourrait guider indiquer un chemin entre soi et l’autre entre étrangers que nous sommes l’un à l’autre et nous ferait oublier ce ciel blanc chape de plomb difficile à soulever écrasant les pigeons les pensées cherchant à voler pour rejoindre quelque chose au lieu de ça la pisse des chiens rejoint les rues par les trottoirs inclinés en ruisselets idiots l’étiquette on la refusera on la foulera du pied jusqu’à la voir se répandre en miettes (colère) sans s’en désoler / je ne suis pas un accent je suis une histoire et j’habite un tiroir à double fond
J’allais écrire que j’adore ta dernière phrase, mais c’est pas comme s’il y avait de la ponctuation !
Merci, Mo k!