mon Réal (3)

3 juillet 2015 § Poster un commentaire

Il fait une chaleur incroyable sur l’avenue. J’attends l’autobus devant l’énorme vitrine d’un marchand de tapis d’orient. On a beau faire sagement la queue, le bus ne vient pas. On voit une petite vapeur floue flotter au-dessus de l’asphalte quand on regarde au loin. Un mirage sans oasis. Les talons hauts des dames s’enfonçent un peu dans le bitume. Un des marchands sort, costume cravate; il porte un perroquet sur son bras. De son autre main il vaporise de l’eau sur les plumes de l’animal. Je me demande quelle serait sa réaction si je lui demandais de m’asperger un peu. J’en ai vraiment très envie.

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